L’institut Mines-Télécom annonçait courant mai la mise en place d’une nouvelle collection de cours en ligne en lien avec les transitions majeures que sont le numérique, l’énergétique ou encore l’écologie. Nicolas Sennequier, responsable des pédagogies numériques à l’Institut Mines-Télécom revient avec nous sur les initiatives de l’IMT dans ce domaine.
Pourquoi l’Institut Mines-Télécom lance-t-il cette nouvelle collection?
Il s’agit pour l’IMT de confirmer son positionnement sur les transitions numériques, écologiques et industrielles. Des thématiques qui seront centrales tout au long du 21e siècle. Ces trois domaines que nous avons choisi de traiter sous la forme de MOOCs placent d’emblée notre institut à la pointe de toutes les réflexions internationales actuellement en cours d’élaboration. Ce qui ne nous empêche pas de développer d’autres sujets, notamment bien sûr dans le domaine des télécom.
Quels sont les points communs de ces différents programmes ?
Tout en laissant un maximum de liberté aux équipes pédagogiques en charge de ces programmes, nous avons cependant voulu mettre en place un panel de parcours cohérents capable de couvrir l’ensemble des domaines abordés. Il s’agit aussi de donner à l’apprenant l’impression qu’il va aborder une collection cohérente dans laquelle il pourra accomplir un ou plusieurs programme.
A quels publics destinez-vous vos MOOCs ?
Nous nous adressons à deux types d’audiences. Tout d’abord au public interne à l’Institut Mines Télécom, étudiants ou stagiaires de formation continue, ensuite au grand public. Si nous souhaitons réellement que nos étudiants investissent ces programmes –qu’ils soient de simples initiations aux télécoms, ou des cursus plus pointus– beaucoup d’apprenants extérieurs à l’IMT apprécient de pouvoir suivre ces cours émanant d’écoles reconnues pour leurs compétences dans le domaine.
Comptez-vous ouvrir ces cursus à des stagiaires émanant par exemple du monde de l’entreprise ?
Nous cherchons en effet à développer autour de nos MOOCs un certain nombre de services qui pourraient prendre la forme de SPOC payants. Sans avoir déjà totalement formalisé ces modalités pédagogiques, nos MOOCs sont dores et déjà accessibles à des entreprises qui souhaiteraient y inscrire certains salariés de manière « privée » et payante. Si le stage présentiel demeure la pédagogie la plus présente en matière de formation continue, le mode numérique va prendre à n’en pas douter une très grande importance dans les années à venir et nous devons être moteur de cette évolution.
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Source de l'article : Studyrama
